Alsace
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08/09/2022

Dans les coulisses du Pfifferdaj

Le Pfifferdaj a fait son grand retour en 2022 ! La plus ancienne fête alsacienne, véritable symbole de Ribeauvillé, s’est déroulée le premier week-end de septembre. L’occasion de se rendre dans les coulisses de l’évènement, au plus proche de l’ambiance et des festivités.

9h, les ruelles de la vieille ville sont bondées, les places pour le défilé de l’après-midi déjà réservées. Aucun doute, après deux ans de sommeil liés à la Covid-19, le Pfifferdaj 2022 est plus qu’attendu par la population locale et les touristes. « Je suis lorrain, 20 ans que je ne loupe aucune édition, cette atmosphère nous avait manqué ! », explique Gérard. « J’ai posé ma chaise à 7h du matin pour m’assurer d’être au plus proche du cortège », indique Valérie, habitante à Ribeauvillé.

À l’écart des spectateurs venus en nombre, près de 25 000 pour cette édition, les associations se préparent. Maquillage, coloration, costume, ils ajustent les derniers petits détails pour un défilé attendu depuis plusieurs mois. Direction les «Joyeuses Drosophiles», l’une des trentaines de troupes présentes pour le cortège. Fin de matinée, tous rassemblés, toutes générations confondues, ils enfilent un à un leurs kilts dans une ambiance festive. Cette année, la soixantaine de bénévoles embarquent à bord du monde écossais. Au milieu du bruit des cornemuses et des habits rouges à carreaux, dépaysement totale. « Il a fallu trois mois pour confectionner le décor d’un char, on était une centaine à travailler dessus, trouver des idées, aider au financement. Et aujourd’hui c’est la concrétisation de longs mois de travail intense ! », lance Christian, dans l’association depuis cinq ans.

Comme eux, au total, 1500 figurants se sont plongés dans l’univers de la mythologie nordique, et notamment du dieu Odin, thème de cette édition 2022. Début d’après-midi, l’adrénaline monte, les différents groupes rejoignent leurs chars respectifs, en haut de la cité viticole. Dernière répétition avant le grand départ, donné à 14h30. « On ne s’en lasse pas, on est devenu une véritable famille, tout le monde se connaît, c’est devenu une date immanquable dans l’année, et cela se perdure de père en fils », explique Julien, figurant à 20 ans. Top départ pour un cortège qui va durer près de deux heures, jusqu’à la place de la mairie, dans des rues pleines à craquer.
Une belle manière de fêter le retour de cette institution ancestrale. « Il faut le faire au moins une fois dans sa vie, ici, on rend heureux les gens », conclut Julia, danseuse.

 

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